Bérenger Saunière

François Bérenger Saunière, aussi nommé l'abbé Saunière est né le 11 avril 1852 et mort le 22 janvier 1917.



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François Bérenger Saunière, aussi nommé l'abbé Saunière est né le 11 avril 1852 et mort le 22 janvier 1917.

Une vie fastueuse

Né à Montazels, dans l'Aude (tout près de Rennes-le-Château), aîné d'une famille nombreuse et modeste, Bérenger Saunière devient prêtre (probablement sous la pression de sa famille) et est ordonné en 1879. Après quelques affectations successives dans son département comme à Clat, il est affecté comme curé de Rennes-le-château en 1885.

Dès son arrivée au village, il est choqué par l'état de délabrement de l'église. Ses débuts dans la paroisse sont modestes : il vit pauvrement et s'occupe comme il peut, en lisant, en chassant... Dès son arrivée, il se liera particulièrement vite avec Marie Dénarnaud, sa servante, qui le suivra jusqu'à sa mort. En 1891, Saunière entreprend des travaux dans l'église avec l'argent prêté par la mairie.

C'est lors de ces travaux que les ouvriers découvrent dans un pilier du maître-autel, trois fioles où sont logés des parchemins. L'abbé ne tarde pas à subtiliser les parchemins aux ouvriers, prétextant qu'ils ont une grande valeur. La nouvelle se sait particulièrement vite au village, et on demande à Saunière de vendre les documents à un musée, l'argent gagné devant rembourser les frais de réparation de l'église. En 1893, Saunière se rend ainsi à Paris, avec l'accord et grâce au financement de l'évêché de Carcassonne. Il doit s'entretenir avec l'abbé Vieil, directeur de l'église de Saint Sulpice, afin d'obtenir la signification de ces documents.

Durant son séjour à Paris, il fait la connaissance de Emma Calvé, célèbre cantatrice de l'époque. Quelques jours plus tard, l'abbé Vieil lui explique, semble-t-il, le sens caché des parchemins. Mais personne ne sait rien de cette discussion. On sait que Saunière repart peu après, laissant les documents, mais en en gardant des copies. Ces parchemins, qui n'avaient au départ rien d'extraordinaire (il s'agissait en fait de passages de la Bible rédigés en latin) semblent être la clé du mystère de Rennes-le-Château car c'est à partir de ce moment que commence l'étrange vie de l'abbé Saunière.

Sitôt rentré, Saunière entame d'étranges découvertes : en face du maître-autel, il découvre avec l'aide de ses ouvriers, une dalle dite du Chevalier (aujourd'hui exposée au musée de Rennes) où la face cachée présente d'étranges sculptures de cavaliers, apparemment particulièrement anciennes. Il ordonne alors qu'on creuse une fosse à cet emplacement, et congédie ensuite les ouvriers afin d'explorer le lieu lui-même.

L'attitude de l'abbé paraît de plus en plus étrange aux villageois lorsqu'il s se rendent compte qu'il efface dans le cimetière les inscriptions dressées sur une particulièrement ancienne tombe, celle de la marquise de Blanchefort. Il va même jusqu'à déplacer la stèle. Le maire, choqué par ces saccages, lui demande d'arrêter. Par conséquent, les villageois voient Saunière de plus en plus fréquemment voyager et s'absenter du village, fréquemment pour plusieurs jours. Durant ses voyages, il est pourvu d'une valise qu'il porte à dos d'âne.

Autre chose toujours plus étrange, le curé de Rennes qui vivait jusque-là dans la pauvreté, se met à faire de folles dépenses dans son église qu'il rénove désormais à ses frais. Il entreprend d'ailleurs une rénovation complète qu'il réalisera selon ses goûts. Elle est achevée en 1897. Mais le style est particulièrement original ou alors choquant au goût des autres ecclésiastiques. En effet, hormis des peintures de couleur vive et de nombreuses statues, le bénitier est un diable sculpté.

Tombe de l'Abbé Saunière à Rennes-le-Château
Plaque tombale de l'Abbé Saunière à Rennes-le-Château

Les constructions et les rénovations ne s'arrêtent pas en si bon chemin. En 1899, il achète six terrains sur Rennes-le-Chateau, et les met au nom de sa servante, Marie Dénarnaud qu'il designe comme sa légataire principale[1]. Le domaine construit jusque-là est terminé en 1906. Il aménage un jardin, une serre, mais également une maison : la villa Béthanie, petite, mais luxueuse, comparée aux autres maisons du village. Mais son œuvre la plus étrange et la plus célèbre est sans aucun doute la tour Magdala qu'il bâtit au bord de la colline. Cette petite tour, actuellement visitable, abrite sa bibliothèque. Dans sa villa, il accueille des invités de marque qui viennent de particulièrement loin, mais dont l'identité reste obscure. Si la villa permet de loger les invités, Saunière ne vivra jamais autre part que dans son presbytère.

Si le luxe fastueux de l'abbé fait murmurer les villageois, il fait aussi grincer des dents l'évêché qui l'accuse de trafic de messe, c'est-à-dire de détourner l'argent expédié par les congrégations et fidèles avec qui il est en contact à travers toute la France à des fins personnelles. Il est d'ailleurs sermonné par l'évêché dés 1901 c'est-à-dire sous l'épiscopat de Monseigneur Félix-Arsène Billard et continuera à l'être régulièrement sous l'épiscopat de son successeur Monseigneur Paul-Félix Beuvain de Beauséjour. En 1910, Saunière est interdit de messe et remplacé par un autre curé. Habitant toujours à Rennes-le-Château, Saunière officie dans sa villa, dans la petite chapelle positionnée dans la véranda où les habitants viennent le rejoindre, boudant l'ensemble des messes de l'autre curé. Durant la Première Guerre mondiale, Saunière, qui n'a d'ailleurs pas pu récupérer son église, se voit soupçonné d'espionnage par certains villageois.

Il meurt le 22 janvier 1917. Marie Dénarnaud hérite de sa fortune et de ses terres. Elle s'endette et vit recluse jusqu'en 1942 où elle fait la connaissance de Noël Corbu. En 1946, elle effectue un testament stipulant M. et Mme Corbu légataires universels du domaine où ils s'installent. Elle est frappée, le 24 janvier 1953, d'une attaque cérébrale, la laissant muette et paralysée. Elle meurt 5 jours plus tard, le 29 janvier 1953, sans prononcer un mot. Elle avait 85 ans.

Un trésor hypothétique

Icône de détail Article détaillé : Trésor des cathares.

D'autres indications de la région vont dans le même sens :

On avance cependant d'autres possibilités :

Outre l'existence d'un autre "trésor", plus spirituel, caché certainement sur les pentes du Mont Cardou, la véritable fortune de l'abbé Saunière viendrait effectivement d'un trafic de messes ; Ce trafic à grande echelle fut mis en place par Saunière en août 1899 à partir d'annuaires ecclesiastiques qu'il fait venir de Paris. A l'aide de ces annuaires Bérenger Saunière entre en contacts avec de nombreuses congrégations religieuses ou hospices à travers le pays. Engagé dans des dépenses importantes le curé de Rennes-le-Château ne pourra jamais l'arrêter. Il n'est cependant pas exclu qu'un trésor réel ait été dissimulé dans les environs de Rennes-le-Château.

Dans l'hypothèse cependant où le trésor serait bien celui des Wisigoths, les richesses accumulées par les Romains suggèrent que même les dépenses somptueuses de Saunière (qui avait quitté son état de prêtre quelque temps après son changement de fortune) ne l'auraient pas énormément égratigné. Depuis, les chercheurs de trésor défilent les uns après les autres à Rennes-le-Château, ce qui forme en particulier un trésor... pour le commerce local compte tenu qu'un arrêté municipal interdit les fouilles... mais l'énigme persiste !

Notes et références

  1. Marie Dénarnaud (12 août 1868 - 29 janvier 1953) fille de Guillaume et d'Alexandrine Marre était la servante et la complice de l'Abbé Saunière

Liens externes

Bibliographie et filmographie

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